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LAOS-- Boucles Pakse et Tha Khaek

Dans ce nouveau numero, 2 boucles effectuées a Moto (Boucle 1 et Boucle 2):


BOUCLE 1: Plateau des Boloven - Boucle Paksé-Paksé
Là où le doute et le courage s'affrontent, et là où le courage l'emporte.

A l'Est de Paksé il y a le Plateau des Boloven où l'ethnie des Lavens vit. Sur ce plateau les français avaient lancé la culture du café et du thé. Cette culture a persisté; on trouve des étendues de cultures de cafés et thés.
Je ferai une boucle de 2 jours de Paksé à Paksong, puis Sékong où je passerai une nuit et reviendrai à Paksé sur une piste/route en construction qui va du petit village de Ban Bengkhua Kham à Paksong, ça sera très sportif...

Le premier jour je passe par des chutes d'eau dont l'impressionnante Tad Fan; formée par 2 cascades parallèles de 100m de hauteur qui tombent dans un grand trou depuis les falaises verticales du plateau. Je suis seul devant cette cascade où je n’entends que le son de la masse de l'eau qui tombe et s'écrase en bas. Il y en a beaucoup des waterfalls mais celle là vaut vraiment le coup.












Nuit à Sékong dans un homestay pour 50 000 Kip. A Sékong il n'y a rien.
Je veux me lever tôt le lendemain matin pour passer tranquillement la piste qui mène à nouveau à Paksong.
6h du matin, pas de bol il pleut. Ça fait des jours que je n'ai pas vu la pluie et il faut qu'il pleuve aujourd'hui. Je pars qd même.
Je ne trouve pas la piste qui mène à Paksong. Les locaux me disent qu'il n'y en a pas, qu'il faut que je fasse demi tour. Est-ce un signe? J'insiste et fini par arriver au village de Ban Bengkhua Kham qui est bien indiqué par un panneau et où la piste de 71KM est elle aussi indiquée vers l'Ouest. Alors Go!
La pluie est toujours incessante. Les premiers KM sont une nouvelle route puis une portion en construction qui redevient une bonne route. Je me dis que si c'est comme ça tout au long du trajet ça ira, ce sera facile. Cette piste doit offrir un superbe panorama et il y a sur le chemin la cascade Nam Tok Katamtok elle aussi haute de 100m. Je trouverai cette cascade très difficile d'accès mais les conditions climatiques ont fait que j'ai préféré Tad Fan: je suis sous la pluie, dans la boue et surtout je suis dans le brouillard.

C'est beau mais c'est diffcile...
En fait cette piste sera un calvaire durant 30Km et 30Km c'est long, surtout entre 0 et grand maximum 10Km/h. La pluie sera en fait incessante de 6h du matin jusqu'à la fin de mon parcours. J'arrive sur une portion en construction ou il y des pelleteuses qui travaillent dans la boue. Cette boue et cette eau est rendue plus profonde et pus défoncée par les chenilles des pelleteuses qui passent et repassent dessus. Je pose ma moto, continue à pied vers la pelleteuse et son chauffeur. Mes chaussures son déjà recouvertes de boue. J'essaie de me faire comprendre par le chauffeur: "est-ce-que c'est possible dépasser par là en moto et est-ce que le reste de la route est praticable?" Il sourit et me fait oui de la tête. En fait on verra plus tard que cette réponse fait partie des 3 réponses types des Laotiens. Deux locaux arrivent derrière moi avec des motos plus basses que la mienne. Non sans mal, ils passent la portion et me sourient. Bon j'y vais. Je "roule" en fait dans du beurre de cacahuète, les deux jambes complètement écartées vers l'extérieur pour rattraper les glissades, et il y en a. Je mettrai plusieurs fois le pied à terre (ou plutôt dans boue) pour rattraper les glissades. Je suis à moins de 10km/h. Une fois cette portion passée la boue devient à peine meilleure puis redevient horrible mais cette fois-ci on ajoute une difficulté: c'est une montée dans le beurre de cacahuète mélangé à la pluie. Je suis en première je fais crier le moteur pour m'extraire de ces masses boueuses sous lesquelles il y a en plus des rochers pointus. Parfait pour crever. Heureusement je ne crèverai pas. Dans la montée je double les locaux qui ont toutes les peines à s'extraire mais qui me sourient qd même. Il ne vaut mieux pas que je m'arrête, redémarrer serait très difficile. Je ne les reverrai plus. Je traverse des marres d'eau boueuses très glissantes. Mes bras commencent à être tétanisés, je dépense beaucoup d'énergie mais parvint à passer les difficultés avec un visage qui aurait bien valu une photo; je dois avoir la même expression que Rambo qd il tire à la mitraillette.

Des photos je n'en prendrai pas car franchement dans cette situation je ne faisais vraiment pas le malin, je voulais avancer et éviter une éventuelle recrudescence de la pluie.
Je prendrai les photos suivantes parce que j'ai pu poser le pied à terre, mais je vous assure que ces difficultés là n'étaient vraiment pas les pires, elles étaient même rassurantes celles-ci, et je ne romance pas:















le doute
Il y avait de quoi en chialer. Impossible de faire demi-tour, j'ai fait trop de chemin et je ne peux affronter à nouveau ces difficultés. Je suis vraiment seul. Et c'est là que le doute s'installe vraiment. Tout ça pour voir une cascade dans le brouillard. Il n'y a plus qu'à espérer que la route s'améliore. Elle ne s'améliorera pas. Je ne vais pas décrire toutes les difficultés que j'ai passées mais la dernière était celle du style qui vous achève, le coup fatal: une grande montée hyper abrupte dans une boue grise avec des pierres et derrière laquelle il ne peut y avoir qu'un ravin. J'irai à pieds. En fait il n'y a pas de ravin il y a un chantier avec des machines. J'aperçois au loin 3 hommes, cours vers eux et m'enfonce jusqu'aux genoux dans cette boue grise, j'ai l'impression de m'enfoncer dans le ciment ou dans un sable mouvant. Je trouve enfin une portion plus meuble et atteint les 3 hommes. L'un d'eux m'assure que je peux continuer mon chemin et que je retrouverai de l'asphalte ds quelques mètres. Je ne le crois pas, mais en fait il dira vrai. Ma moto crie dans cette montée, je suis ridicule avec mes jambes à l'air qui rattrapent les glissades, en haut je vise et passe par la fine bande sur laquelle j'ai pu marcher, passe par une flaque d'eau qui lave mes chaussure et atteint l'asphalte. Ouf, plus de 2h pour faire environ 30km. La pluie est toujours là. 

Après quelques mètres j'arrive au premier village Laven et m'arrête brusquement devant l'étalage de ce Laven: il a ce dont je rêve actuellement: des beignets sucrés, j'en prendrai 5, j'avais besoin d'énergie. Le reste de la route sera très bon, au milieu des cultures de café.




Je m'arrêterai chez une famille qui indique qu'elle fait visiter sa culture de café. Je goûterai au fruit du caféier; l'enveloppe rouge verte est sucrée, à l'intérieur il y a le grain de café, il est blanc et pas encore mûre. On reconnaît le goût du café. Je suis trempé, j'ai froid, je redescends du plateau, la température augmente, j'arrive à Paksé au Guesthouse de Nant où pour la première fois depuis le début de mon voyage j'apprécierai une bonne douche chaude.
Grains de cafe
Ouais t'approche pas trop de ma moto toi













Apres ces emotions,
séance sechage de billets











Trajet Paksé-Savannakhet 240Km
Aujourd'hui je veux changer mon pneu arrière et mettre un bon Michelin tout neuf et bien français. Je m'apprête à aller chez le mécano, je suis garé à 1 km de lui et je m'aperçois que mon pneu arrière est à plat, ben ça tombe bien ça me va très bien de crever ici, heureusement que ça ne m'est pas arrivé la veille.
Changement de pneu et chambre à air 250K.

Jusqu'à présent quand j'allais à fond, ma moto montait aux alentours de 90Km/h. Sur les 30 derniers km, je ne sais pas ce qu'il s'est passé, ma moto s'est envolée à 110km/h et sans trembler. Ça m'a permit d'atteindre Savannakhet pile à la nuit tombée. Je me dis alors que ma moto est vraiment une furie.
Je passe une nuit étape à Savannakhet au Souhannvong Guesthouse pour 50 000kip au lieu de 70 000 parce que j'ai rencontré le gérant au sommet du Vat Phu Champasak et lui avais dit que je passerai par son Guesthouse (non / 8 / 6 / 50K / 6).
Bonnes noodles gluantes à Savannakhet, différentes des autres.

Trajet Savannakhet-Tha Khaek 130 km.
Ma moto est une furie.


THA KHAEK
International Guesthouse (non / 7 / 7 / 50K / 6)

A Tha Khaek et dans ses alentours, combien de fois me suis-je fait offrir à boire et à manger... J'ai rencontré des gens pour la plupart formidables mais aussi des gens pas formidables.

Ces 2 gars m'offrent des bières et du canard
Première soirée à Tha Khaek, je mange du canard grillé et du riz gluant (j'adore). Ces locaux sont content que je sois ds leurs resto habituel. Ils finiront par m'offrir 2 grandes Beerlao et un plat typique, bon en fait je crois que c'était du canard dans son sang avec des cacahuètes et des herbes.




Cattar, m'offre à manger avec ses amies
c'est très bon

Je vais ensuite vers les bords du Mékong où il y a de l'animation. Il se fait tard, les stands de street food commencent à fermer. Je demande à cette fille un Ban Bao sucré (ces pains Vietnamiens à la farine de riz sont ici appelés Kalam Pao). Elle n'en a que des salés. Je n'en prendrai donc pas mais je trouve qu'elle et ses amies du stand sont en train de manger des choses intéressantes. Elle me propose alors de m'assoir avec elles (tout ça en signes car pas un mot d'anglais). Elle m'offrira finalement 2 Pain de Riz à la viande, des morceaux de viandes frits à la sauce piquantes et tout ce qu'il y a sur la photo. Elle s'appelle Cattar Vilada. Je lui fais comprendre que je repasserai, elle est contente. Je veux qd mm payer ce que j'ai mangé, elle refuse et me fait un signe venant de son cœur. En partant elle me donne un sac avec d'autres victuailles, au cas où j'ai encore faim... je les découvrirai dans ma chambre. Ce soir je me suis fait 3 dîners.
Oeuf sans jaune, bizarre
ca me rappelle un peu l'oeuf bleu
de Chiang Rai en moins pourri
Le doggy Bag préparé par Cattar














Le lendemain départ pour:

BOUCLE 2: La Boucle/The Loop Thakhaek-Thakhaek
Là où l'on se demande si on est dans une aventure ou dans une galère

Tha Khaek est une excellente base pour explorer le centre du Laos. Il y a beaucoup de caves et de trekkings.
Il y a aussi "La Boucle" ou "The Loop". Un parcours en moto décrit dans le Lonely Planet qui permet d'explorer le centre et qui passe par un chemin réputé difficile pendant 6 à 20km. Tiens ça me rappelle quelque chose que j'ai déjà vécu. Le parcours s'avèrera être difficile mais pas pr les mêmes raisons que celles du Plateau de Boloven.
Normalement, le parcours prend 4 jours, pour moi il prendra le double, 8 jours.

Thakhaek-Konglor Cave, 180km, 2 jours
- Au km 15 je m'arrête pour étudier ma carte sous un soleil cuisant. J'entends un grand coup de frein. Bon. Après 5mn, je reprends ma route et 1km plus loin un bus et arrêté au milieu de la voie, devant lui une moto cross à terre, il y a eu choc, c'était ça le coup de frein. Je n'ai pas vu le motard, mais je n'ai pas regardé sous le bus. Faut faire gaffe, avoir les yeux partout.

- Dès le km 20, je m'arrête pour faire le plein dans une station service au milieu de nul part. J’y resterai plus d'1 heure.
La famille qui tient la station vit juste à coté et se fait un apéro-dîner sur l'espace vert en bordure de la station. Je suis le seul client. Ils me font signe de les rejoindre. Accepter les invitations. J'y vais. Ils m’offrent d'entrée un verre de Beerlao. Ils se délectent d'insectes qui ressemblent à des cigales ou petites sauterelles, pas frites celles-là. Ça c'est un bon contexte pour y goûter. Le chef de famille, SinBanDith, enlève les ailes et la tête de l'animal et me le donne. Ça va c'est craquant et ça passe bien avec la bière. Je partagerai en fait le déjeuner avec eux (soupe de poisson, fruits secs, légumes) je devrai leur demander de ne plus me servir de Beerlao parce que je conduis. En partant ils me donneront un sac de bananes, des fruits secs, une papaye que j'ai cueillie ds leur papayer. En bon chef de famille, SinBanDith prend soin de me raccompagner à ma moto. Je prends déjà du retard mais ça valait le coup.



SinBanDith, chef de famille



J'ai gouté a ces insectes bien sûr

- Les 100 premiers km sont une route plate où les montagnes/falaises karstiques sortent de terre à la verticale. Ma bécane fonctionne bien mais des fois elle pétarde un peu et tousse.

Falaise karstiques, avec des arbres dessus !
je pense qu'on ne peut pas accéder au sommet...
- Je grimpe dans les montagnes, c'est très beau. Je double un local à moto, je prends des photos, il me double puis je le redouble. On fait ça 3 fois, tranquillement. Il est 16h00, dans 1 heure je serai à Konglor avant la tombée de la nuit. Je viens de passer un village. En montée, ma moto se met à tousser. Soudain plus rien. Le bruit du moteur laisse place au bruit assourdissant des cigales. Le local me redouble, s'arrête devant moi. Je lui fais signe que ma moto est HS. Il m'a regardé, je l'ai regardé, il est parti. Là seul au milieu de la montagne, je me dis que ça va être difficile. Bon pas de stress, j'ai de l'eau, des gâteaux, des vêtements longs et une moustiquaire, donc pas de stress. Impossible de redémarrer. Je descends en roues libres vers le village que j'ai aperçu auparavant. Dans la descente, des hommes bien équipés travaillent sur des poteaux électriques. L'un d'eux parle bien anglais et même un peu français et espagnol. J'aurais bien aimé qu'il m'aide mais il me dit qu'au village en bas je vais trouver un mécano. Après avoir terminé en poussant, j'arrive au village où on m'indique plusieurs fois d'aller tout droit. Jusqu'à ce que je traverse entièrement le village pour en sortir. Et je sais qu'avant ce village il n'y a pas d'autre village avant longtemps. Il faut que je fasse demi-tour pour retourner dans ce village et trouver le mécano, il y en a toujours au moins 2 ou 3 dans ces petits villages. Je croise un occidental, le seul de la journée je lui demande de s'arrêter, il me fait bonjour puis comprend que je demande de l'aide. C'est un américain. J'accrocherai une corde à l'arrière de sa moto et tiendrai cette corde. Après 2km, on atteint le village que j'avais laissé. Cette fois les habitants me disent que je trouverai de l'aide en allant tout droit, soit dans le sens opposé à celui qu'ils m'indiquaient précédemment. On finit par trouver le mécano. La nuit va bientôt tomber, je dis à l'Américain qu'il devrait continuer son chemin, il acquiesce vu qu'on a trouvé un mécano, ça sert à rien qu'il reste. Il part. J'explique au mécano que j'ai un problème, ok il termine juste quelque chose. Je lui demande (signes) alors s'il peut réparer il me fait non de la tête, sans même regarder la moto. Je leur fais comprendre que j'ai besoin d'aide et toujours ce non de la tête. Ils me font alors comprendre que je trouverai de l'aide toit droit (comme d'hab), hors tout droit il y a la montagne dans laquelle je suis tombé en panne.
En fait il y a 3 types de réponses avec les Lao:
- Réponse1: ils te font oui de la tête en souriant même si ce n'est pas une question Oui/Non
- Réponse 2: ils te font non de la tête en s'échappant comme s'ils ne savaient rien sur les informations secrètes que tu essaierais de leur soutirer
- Réponse 3: ils t'indiquent une direction où tu pourras trouver ton information, cette direction indiquée avec certitude revient à te dire "vas te pendre" ou "va-t’en à la merde"
Je crois que je suis tombé sur l'unique village du pays où il n'y a qu'1 mécano et ou en plus il te dit "non je la répare pas ta moto". je crois que le nom de ce village à 15km de NaHin était Koun Ngern.
La nuit commence à tomber. En poussant la moto je tombe sur un gars qui m'a sorti un mot d'anglais, je lui dis alors "Help", il regarde alors ma moto. Lui et son pote se mettent alors à regarder la moto mais ils ne sont pas mécano. Ils y passeront 2h. En fait c'est le système électrique qui ne fonctionne pas bien. Après plusieurs essais ça marche mais elle tousse toujours. Le mec me dit que le prochain village est NaHin à 11Km. Je suis pas en confiance avec ma moto qui tousse, elle a toujours tous les symptômes qui l'ont menés à l'arrêt. Il est 20h, soit ici l'équivalent de 23h en Europe, il fait nuit très noire, ma lumière avant éclaire très peu et je me rends compte que ma lumière arrière ne marche plus. J'ai pas envie de tomber à nouveau en panne au milieu de la montagne dans la nuit noire. Je demande alors s'il n'y a pas un endroit où je puisse dormir dans le village; une pagode, une cabane, quelque chose. C'est à ce moment là que je devrais vous dire que l'hospitalité Laotienne est venue à mon secours, dans son plus simple appareil en me proposant une nappe sur laquelle dormir. Rien du tout. C'est à ce moment là qu'arrive un villageois de plus, lui, avec son sourire figé et stupide me dit qu'il peut m'amener à NaHin sur son pick-up pour "fifteeeen dollarrrrs (15$)" ce qui je le sais bien à l'avance signifie dans sa pensée 'fifty dollars (50$)'. Merci connard. Cette proposition m'a bien décidé à continuer ma route. J'accroche ma frontale à l'arrière de ma moto, donne 50 000kip à celui qui a eu la gentillesse de la faire redémarrer, je mange 2 des bananes données par la famille de la station service de début de journée et c'est parti. Dans la montagne il fait vraiment nuit noire, je suis entre 5 et 15kh/h. Il y a des grosses pierres sur la routes, elles n'étaient pas là à 16h. Il y en a de plus en plus. Ça commence à ressembler à un tableau de Mario Kart. Je vois alors une grosse masse sombre à moitié sur la route et dans un fossé, c'est un camion renversé qui transportait des pierres. C'est génial c'est super rassurant... Après 15 km j'arrive à NaHin. Il est 21h, je cherche un guesthouse et ma moto s'arrête. En panne à nouveau, la réparation aura tenu 15km, juste ce qu'il fallait. Je logerai pour 50 000Kip, et affamé j'irai manger. Je demanderai 2 assiettes de riz en accompagnement, le serveur m'amènera des baguettes puis finira par comprendre que le signe 2 avec mes doigts signifie 2 assiettes de riz et non pas baguettes.

Après une bonne nuit de sommeil, j'amène au petit matin ma moto chez le mécano du village; un jeune homme le regard ds le vide, accroupi (comme la plupart des asiats) dans sa cahutte ou gisent d'un coté un tas de pièces détachées et d'emballages vides et de l'autre des cannettes de bières autour d'un lit. Il passera la matinée a réparer la moto: changement de starter, de pièce électrique, de bobines de cuivres, et rafistolage de câbles électriques à l'aide de sac en plastiques... mouais. Après plusieurs ajustements et 180 000kips ça fonctionne. Je ne sens tout de même pas ma moto comme avant. Me voilà parti pour 50km vers Konglor que j'atteins ds l'après midi. 1 jour de retard.

Konglor Cave
Konglor est un endroit magnifique. Des champs de riz entre les falaises karstiques et j'atterris au Phounsouk Guesthouse chez un gars super, Noy et sa femme Ping 30 et 28 ans. Il construit lui même son guesthouse de bois et le fait admirablement bien (non / 9 / 9 / 50K au lieu de 60K / 8). Cet endroit est superbe, très propre, tout neuf et avec une vue splendide + une terrasse surélevée pour apprécier le levé et couché de soleil. C'est parfait après les péripéties de la veille.
Le lendemain je vais à 1 km de là, à la cave de Konglor. C'est une cave de 7,5Km !!! Dans une grande falaise karstique, on la traverse en pirogue à moteur 100K le bateau pr 3 +5K d'accès par personne. A l'intérieur de la cave, on s'arrête sur un banc de sable puis on marche sur une portion éclairée où on peut voir de plus près des stalactites (formations rocheuses partant du plafond) et des stalagmites (partant du sol). La cave est bien sûr très sombre et les photos ne sont pas bonnes.
Konglor by Night


Belle bête


Stephanie and Peter, Americains
Les premiers que je croise avec une Honda Win, c'est comme un club
On inspectera chacune de nos motos


Photos de la Cave de Konglor:
Go !


Libellule rouge, il y en a beaucoup
Baignade
Autre baignade

Ban Pon Kham, nuit ches l'habitant
La maison de Somay
De l'autre coté de la cave il y a les petits villages de Ban Natan et Ban Pon Kham. Je réalise qu'il est possible d'y passer une nuit chez l'habitant. Le lendemain je traverserai donc la cave une seconde fois. 1 jour de plus ds le parcours initial de La Boucle.





Mon lit dans la salle commune, a l'air
Arrivé à Ban Pon Kham, je demande au premier villageois "homestay?", il me fait la Réponse 2:'non de la tête en s'échappant comme s'ils ne savaient rien sur les informations secrètes que tu essaierais de leur soutirer'. Bon ok. Un second villageois souriant me fait la Réponse 1, il me conduit à l'entrée de la maison d'une famille.



...Pendant que je vais
faire un tour dans le village.
Devant la maison, le champ de riz
ou Somay et sa femme travailllent...
Là je suis accueilli par Somay. Je dormirai chez lui pour 50 000 Kip dîner et petit déjeuner inclus. Je dormirai dans un coin de la 'salle commune' totalement ouverte sur l'extérieur sur un matelas et ils installeront même une moustiquaire. Somay a 40 ans il vit dans sa maison avec sa femme et ses 5 enfants (3 filles dont l'ainée de 16 ans est Vieng Chai et 2 garçons). Pas un mot d'anglais. Somay et sa femme retournent travailler au champ de riz en face de chez eux. La vue est superbe: falaises karstiques percées par les rayons de soleil. J'irai ensuite me promener aux alentours du village où je m'enfoncerai ds la boue... le soir avec les enfants du village, je joue au tennis ballon avec une balle en rotin, très bon moment. Je réalise que je joue avec le fils de Somay; ils se ressemblent tous ces petits.

Somay et sa famille
On rentre ensuite à la maison. Je prendrai une douche dans une cahutte avec des sauts d'eau, parfait. La fille de Somay m'apporte alors mon repas: sticky rice, noodles et un œuf aillé. Je suis seul à manger. Je comprends qu'ils ont déjà mangé









Mon repas
et mon petit dejeuner aussi
En fait non, une fois que j'ai fini, ils se mettent à leur tour autour d'une petite table pour manger ensemble... ...et moi je les regarde. En fait j'ai mangé avant eux. à part. Maintenant c'est moi qui les regarde manger. C'était peut être en signe de respect vis à vis de moi, en fait je trouve ça nul, j'aurais voulu manger en même temps qu'eux. Après on a essayé de discuter un peu pendant qu'ils coupaient des tiges, c'était bien on a rigolé et Vieng Chai a beaucoup regardé les photos de ma famille et celle de la tour Eiffel. Ils étaient surpris de voir des photos sur lesquelles je n'ai pas la barbe.

Le lendemain réveil à 5h30, Vieng Chai donne à manger aux poules et aux canards. Je regarde le levé du soleil puis petit déjeuner pour moi tout seul identique au dîner de la veille et ça me va très bien. J'accompagnerai ensuite les enfants à l'école. Arrivé à l'école du village, l'instituteur n'est pas encore là, les filles balaient la salle de classe et les garçons jouent au foot. J'irai bien sûr jouer avec eux pendant 20minutes. On entre alors dans  la salle de classe. Les élèves me donnent une table en fond de classe. Ils se lèvent, chantent (je pense que c'était l'hymne nationale), et le professeur entre. Je resterai 30 minutes à suivre les récitations puis leur donnerai des cahiers et des stylos.





Une soiree de plus a NaHin (Khoukham)
Retour au matin à Konglor direction Thalang via NaHin, le village où j'ai fait réparer ma moto. A partir de NaHin ça monte, et ma moto s'arrête, impossible de redémarrer. Je redescends vers NaHin en roues libres. Là je ne vais pas chez le mécano qui a rafistolé mes câbles électriques avec de la poche plastique, je vais chez l'autre mécano du village. Il regarde ma moto dubitativement, fait quelques réglages, ça marche mais je ne suis toujours pas convaincu par la fiabilité de ma moto. Il est maintenant 14h. Arriver à Thalang ce soir serait difficile d'autant que ce trajet comporte la partie réputée difficile de la boucle. Je compte donc atteindre Laksao, le village qui se trouve juste avant la portion difficile. Ce village est à 60km de NaHin soit à environ 2h et la nuit tombe vers 17h30. Il ne vaut mieux pas que j'ai de soucis techniques. 


"vin Lao"
Avant de quitter NaHin, je m'arrête dans un boui-boui de bord de route pour acheter de l'eau. Là des locaux boivent ce qu'ils appellent du 'vin Lao', ils m'interpellent et m'invitent à partager un verre. Ouais, après ces galères discuter un peu fera du bien. Bon finalement on descendra plusieurs bouteilles. Ces 10 locaux insistent pour que je reste le soir avec eux; ils se retrouvent au restaurant de canard grillé. Il est 15h, je n'ai pas grande confiance en ma moto, je décide de rester à NaHin une nuit de plus. Encore 1 jour de retard sur le planning initial. Ce village sans intérêt de NaHin (ou nouvellement rebaptisé Kounkham) semble vouloir me retenir. Il devait être la première étape de ma boucle, mais j'ai l'impression que j'y suis collé et j'aimerais bien m'en défaire. Je retrouve ces locaux au restaurant de canard grillé qui est en fait aussi un karaoké. Leur prénoms sont Sakoula, sa femme Tè, Hé, Houy, Toui, Souk etc... On mangera du canard, on boira pas mal de Beerlao et ils chanteront beaucoup, j'essaierai aussi. Les filles m'appellent pour que je règle mon addition, ok en fait elle est assez élevée (168 000 kips, soit 16EUR, une bière vaut 10 000Kips). Je comprends que là je paye pas mal de bières aux filles, environ 5 ou 6. Mouais ok, après tout cet après midi ils m'ont offert leur 'vin'.







J'arrive a quitter NaHin !
Le lendemain matin 7h, je pars pour Thalang un peu sceptique quant à la fiabilité de ma moto. Ça n'a pas changé; après NaHin ça monte, je fais 15km de montée, ma moto je sens qu'elle peut lâcher, je descend 5 Km assez abruptes et elle lâche. Bon il est 8h00, il ne me reste plus qu'à retourner à NaHin, ce qui signifie en sens inverse 5km de montée en poussant la moto puis 15km de descente. Les 5Km de montée sont difficiles, ça monte dur et je commence à avoir une sorte de contracture au mollet droit à force d'essayer de redémarrer la moto au kick-starter. Je boîte un peu. Des pick-ups et des scooters passent, me regardent bien mais crois-tu que l'un d'eux s'arrêterait pour m'aider un peu? Rien du tout. Mais ils aiment bien ralentir et me regarder. J'arrive en haut de la montée puis descend les 15km en roues libres vers NaHin, encore. Je retourne chez le mécano de la veille. Cette fois il défait les fils électriques rafistolés au sac plastique par l'autre mécano et les soude à l'étain. Ça marche. Il ne me fait pas payer cette seconde réparation et me donne même un tournevis pour que je puisse régler mon carburateur. Cette fois je retrouve vraiment ma moto, passe la montée de NaHin, passe la descente qui s'en suit et retrouve la route qui traverse d'autres villages que NaHin, enfin. Ma moto fonctionne bien, c'est reparti!

La partie difficile de La Boulce
Vehicule typique du Laos et du Cambodge
dans la partie difficile de La Boucle
Je passe Laksao, le village ds lequel j'aurais voulu dormir la veille. C'est aussi le village qui précède la portion difficile de La Boucle. J'arrive dans cette portion. Il n'a pas plu depuis plus d'une semaine. La piste est sèche. Il y a des cailloux, des creux, quelques montées dans les parties défoncées par les travaux de construction de la voie. Sans pluie ça va ça se fait. Je me dis que de toute manière ça ne peut pas être pire que ce que j'ai vécu dans le plateau des Boloven pour atteindre Paksong par la piste boueuse et sous la pluie. Devant moi un camion énorme traverse une partie creuse pleine d'eau et de boue. Elle mesure environ 10m cette marre. Je ne connais pas du tout sa profondeur. Après la piste est sèche. Je me lance en première et m'enfonce dans les traces laissées par les roues du camion. Erreur, je crois que j'aurais mieux fait de passer au milieu, partie qui, je le suppose, n'a pas subit le poids des camions. Je mets le pieds dans cette boue, j'ai toujours de la vitesse, évite la chute, le moteur et le pot d'échappement sont immergés, vite il faut sortir, je sors et ma moto cale. Je redémarre, la moto fait un bruit du tonnerre, elle accélère au maximum dans le vide sans que je ne fasse rien. Le câble d'accélérateur est cassé. Je suis tout seul au milieu d'une piste défoncée, il n'y a que cette pelleteuse et son chauffeur, je vais vers lui et lui demande s'il peut m'aider à réparer, il me fait la Réponse numéro 3 " ils t'indiquent une direction où tu pourras trouver ton information, cette direction indiquée avec certitude revient à te dire "vas te pendre" ou "va-t'en à la merde" ".

Après 2km à pousser je trouve un ouvrier local que je réveil. Il me donne un élastique qu'on fixera autour de la zone de mon accélérateur. La moto ne crie plus. Merci mec, vraiment.
Dali

Je continuerai ma route sur des graviers et traverserai une plaine submergée par le barrage Nam Theun. Cette zone de rétention d'eau couvre une surface de 450km2. Des fois le paysage ressemble à un tableau de Salvador Dali. J'atteins Thalang ou je fais réparer mon accélérateur pour 15K. Je passerai la nuit dans le charmant Sabaidee Guesthouse où Phaithoun m'accueille chaleureusement. Je discuterai le soir avec l'unique hôte: Joël, un ingénieur Français cinquantenaire qui vit au Laos depuis 8 ans. Il travaille et a participé à la construction du barrage Nam Theun, il m'expliquera pas mal de choses. Achevé en 2010, EDF a ce barrage en concession. Il produit 1 million de Dollars de recettes par jour pour le Laos, pas négligeable. Le niveau de l'eau est actuellement à son maximum.
Sabaidee Guesthouse avec Mister Phaithoune
Sabaidee Guesthouse, Sunset
Ça fait du bien apres cette journée












Dernier jour, le 8eme jour pour boucler la boucle !
Le jour suivant, ma moto est couverte de boue mais elle fonctionne à merveille. La veille j'ai passé la portion difficile de la boucle. Du fait de l'absence de pluies depuis plus d'une semaine, l'unique difficulté a été cette marre de 10m de longueur et d'une profondeur inconnue. Le reste de la route me mène à présent vers Thakhaek, point initial et final de la boucle.





Tham Nang Aen
Cette belle route 12 et jalonnée par des caves. Certaines ont été découvertes dans les années 2000. Je ferai un arrêt dans la cave Tham Nang Aen, pas mal du tout. Puis à la Tham Pa Fa dans la grotte du Bouddha, cette grotte a été découverte en 2004 avec près de 200 sculptures de Buddhas à l'intérieur mais elle n'a aucun intérêt.




On en redemande ?
Ne pas suivre le panneau indiquant 4KM !!!
Sinon on se retrouve dans l'eau...
...comme moi
J'allongerai ensuite la boucle vers la difficilement accessible Tham Pha Chan. Elle se trouve à 25km de la route principal sur une piste plus ou moins praticable. Ce qui est bien c'est qu'elle est indiquée par des panneaux. A 10km de cette cave, la piste devient difficilement praticable. Il y a des parties boueuses, je mets quelques fois les pieds dans la boue et passe par des sentiers dans la forêt. Un panneau indique la cave à droite à 4km, j'y vais j'y suis presque. Une rivière d'environ 4mètres de largeur, peu profonde à l'eau claire. Je me lance et m'arrête. Un serpent nage devant moi, mieux vaut l'éviter non? Il est assez long. Ce n'est pas le premier que je vois devant moi depuis le début de la boucle, mais là il est ds l'eau. Une fois ce danger éloigné je me lance dans une position ridicule en relevant les jambes. Ça passe. Sentiers, sentiers, boue, sentier. Et là une grande marre au bout de laquelle il y a un virage dont la suite n'est pas visible.
Des herbes sortent de cette marre mais la profondeur n'est pas mesurable. Je dois être à présent à 3km de la cave. Je n'ai pas fait tout ce chemin pour m'arrêter là! Je me lance. Mauvaise idée. La moto noyée s'arrête, l'eau est au niveau de l'assise, je suis trempé. J'ai de la fumée autour de moi qui sort de la marre... vite demi tour dans cette marre statiques pleine d'araignées d'eau. Beurk. J'en sors. La moto redémarrera-t-elle. Je la laisse fumer un peu, essaie plusieurs fois de la redémarrer, elle redémarre, je la fait crier pour essayer d'en évacuer l'eau, vite elle marche alors je rebrousse chemin vers de la terre plus meuble et vers le village qui se trouve à 1km de là. Une fois au village, la moto fonctionne toujours. Je vide mes chaussures pleines d'eau et de boue. Un villageois m'explique qu'il ne faut pas suivre le joli panneau qui indique la cave à 4 km, il faut continuer tout droit et prendre à droite. Je suis son conseil, passe par des portions assez boueuses et défoncées. Arrive un moment où je ne peux plus avancer. Je laisse ma moto et mon sac, il 'y a vraiment personne qui puisse voler mon sac ici. Je continue sur 2km en courant et arrive à une ferme. Pas de grotte. Impossible d'aller pus loin. Le ciel se fait menaçant. Je retourne à ma moto, cherche un chemin vers lequel j'aurais pu aller, prends quelques photos de l'endroit. La cave je ne l'ai pas trouvée mais je ne dois pas en être loin. Tout ce chemin pour ça. 

Aventure ou galere ?
Est-ce-que je cherche à avoir des problèmes dans des coins pommés ou est-ce-que c'est l'aventure d'aller chercher de beaux endroits difficilement accessibles? Je me pose la question. Je réponds que non je ne cherche pas à avoir des problèmes, j'essaie de les éviter au maximum, j'évite les rochers qui pourraient me faire crever, j'évite de me retrouver dans des coins isolés quand la nuit approche. L'épisode de la panne dans la montagne a été une somme de mauvaises circonstances, mais s'eut pu être pire avec de la pluie avec une blessure. Les blessures je les évite, je fais attention aux nombreux trous, j'anticipe toujours un cochon, une poule ou un serpent qui surgit du bord de la route et il y en a, et j'ai tjs l'œil sur le rétro. Donc non je ne pense pas que je cherche à avoir des galères.

Ouais mec, tu etais juste a cote de la grotte ! Me dit-il
Bref, il est temps de rentrer,  je pense que je vais apprécier une bonne douche et des vêtements propres. Au retour, après 10km sur la piste je m'arrête dans un village et retrouve des locaux avec qui j'avais parlé. Je leur montre les photos de l'endroit où j'ai cherché la cave. Ils me disent qu'elle est juste là dans la forêt que j'ai prise en photo. Il fallait marcher 1km dans la forêt... trop tard pour y retourner et un peu dégouté. Le chemin je l'ai fait, mais la cave je ne l'ai pas vue.

Je retrouve l'asphalte et termine la route vers Thakhaek. J'arrive au Travel Lodge Guesthouse (non / 7 communs / 7 / 40K / 7). J'y fait nettoyer ma moto. Elle fonctionne maintenant très bien. Elle aura eu des problèmes pendant la boucle mais je suis tombé sur des gens pas très aidants et sur un mécano qui répare des fils électriques avec des sacs plastiques. Je suis aussi tombé sur de superbes paysages à Longkor et dans les montagnes dans lesquelles je suis tombé en panne. Enfin, j'ai fait des bonnes rencontres et j'ai pu passer une nuit chez l'habitant.
Route 12, ce petiot tout fièr a choppé une belle grenouille
dans la riviere ci-dessus
avec son super harpon artisanal à elastique, pas mal























Boucler la boucle
A Thakhaek, le soir, je boucle la boucle en retournant au marché de nuit au bord du Mékong. Je vois Cattar, celle qui m'avait convié à son dîner avec ses amies à la fermeture du marché de nuit 8 jours auparavant. Elle me reconnait directement avec un grand sourire. Je lui montre que je sais maintenant écrire mon prenom en Lao. Elle m'amène plusieurs plats et un cendol, cette boisson laiteuse avec des filaments de riz verts et gluants. J'avais découvert ça à Java. On essaie de discuter un peu. Puis je lui demande combien je dois payer. Comme la dernière fois elle me fait un signe venant de son cœur, elle m'a offert tout ça, encore.

A Thakhaek et autour, j'ai donc rencontré des gens formidables et pas formidables.

3 commentaires:

  1. Salut le Globe trotter, c'est Caro de Bordeaux, j'ai eu de tes news par Claire.
    J'ai parcouru ton blog, j'adore, on a l'impression d'y être ! Cela me rappelle de bons souvenirs. Enjoy !
    Prends bien soin de toi.
    Très gros bisous.
    Caro
    PS : tu peux me joindre sur Facebook, mon adresse hotmail n'est plus valide.

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    1. Salut Caro, ton message m'a fait super plaisir! Ben ouais ton adresse email me renvoit tjs un failure message. C'est cool que Claire ait pu te donner l'adresse du blog, merci ClaireC. Je suis aussi allé sur votre blog, très bien fait et beau tour du monde, j'avais vu que vs étiez allés æ Borobudur. A+ et montre ma barbs à Thibault il appréciera LOL!!

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  2. Et moi mnt par un miracle inexpliqué, je peux laiisser des commentaires car mon compte google s' est activé, oh yeah!
    Clara (de tha Khaek et de Phonsavan et aussi de LPG du coup ;-) )

    Bonne route à toi si on ne se recroise pas!

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